Carnica
de Jonida Prifti

Dans Carnica, Jonida Prifti met en mots

et en musique le destin funeste de Mari,

« porteuse carnique »,

qui traversait les Alpes pendant

la Première guerre mondiale

pour apporter des vivres et des

munitions aux soldats italiens.

La poète évoque aussi la « viande»,

autant au sens figuré de la nourriture transportée

aux soldats qu’au sens métaphorique du corps

de ces femmes qui étaient la cible de violences.

Jonida Prifti est une poète, performeuse, vocaliste,
traductrice et interprète
qui a émigré de l’Albanie vers l’Italie en 2001.
Son travail porte sur le mélange linguistique
entre sa langue maternelle, l’albanais, et l’italien.
Ainsi, ses œuvres se concentrent sur la différence sonore,
lexicale et graphico-visuelle des deux langues.

Il me reste peu de choses à dire
d’Andrea Inglese et Gianluca Codeghini

Il me reste peu de chose à dire est une action

hybride autour du thème du « mot ultime » ou peut-être du

« dernier mot ». Deux personnes viennent sur la scène

pour que quelque chose se dise au milieu d’autres voix

et d’autres sons, comme si c’était pour la dernière fois.

Entre lecture, concert et performance, le mot est replongé

dans l’événement singulier et vivant de l’énonciation.

Gianluca Codeghini travaille sur des concepts
et processus dans lesquels la relation
avec le public est fondamentale,
déclenchant court-circuits, tensions et provocations,
tensions aussi discrètes qu’indisciplinées.
Andrea Inglese écrit en vers et en prose.
En Italie, il a publié une dizaine de livres de poésie,
deux romans, des recueils de prose et des essais,
dont quelques-uns disponibles en France

PROJECTIONS VIDÉOS

Alfabeti Barbarici
Ping Pong Barbarico
Film de poésie et de performance sonore/dadaïste

inspiré par la rencontre choc entre Jonida Prifti et Lulu Shamiyya,

et par leurs deux langues respectives, l’arabe et l’albanais.

Projection vidéo, 3’

Texte et voix Jonida Prifti et Lulu Shamiyya

/ Réalisation et montage Marco Santarelli

Les Italiens
Anne-James Chaton propose de drôles

de portraits des peuples d’aujourd’hui en se

servant des mots et des regards des grands écrivains

d’hier qu’il détourne à son profit pour de courts récits

ou analyses des caractères de nos contemporains, ici, les Italiens.

Projection vidéo, 11’ /

Texte et voix Anne-James Chaton /

Images et montage Hippolyte Hentgen /

Extrait de « Populations », édition P.O.L 2022

11 mai 2023 – 20.20h

Église Saint-Pierre-aux-Nonnains
Rue de la Citadelle
Metz
France